Femme soumise recherche homme dominateur

Le BDSM est une pratique sexuelle qui implique des jeux de rôles avec une dynamique de domination et de soumission. De plus en plus de personnes s’intéressent à explorer ce genre d’expérience, notamment des femmes qui souhaitent trouver un partenaire dominant.

Dans cet article, nous allons explorer quelques annonces postées par des femmes se décrivant comme “soumises” à la recherche d’un homme “dominant”. Nous analyserons le langage utilisé, les attentes exprimées et ce que cela révèle sur les motivations et les fantasmes de ces femmes.

Une jeune femme de 25 ans novice cherche un “maître” expérimenté

La première annonce provient d’une femme de 25 ans qui se décrit comme une “belle et jeune femme soumise” cherchant un “mec dominant” pour “l’éduquer un peu“. Elle exprime le désir de trouver un homme “vicieux et pervers” qui saura la “soumettre à ses moindres exigences“.

On voit ici une volonté de s’en remettre totalement à l’homme dominant, qu’elle appelle “maître”, en employant un vocabulaire faisant référence à l’éducation et la soumission. Le maître devient alors une figure presque paternaliste, dont le rôle est de guider et de diriger la sexualité de la jeune femme soumise.

Elle affirme préférer un homme ayant de “l’expérience dans le SM“, sous-entendant qu’elle est elle-même débutante dans ce type de pratique. Elle se place donc en position d’apprenante, prête à découvrir un univers dont les codes lui échappent encore.

En se décrivant comme “libre quand vous voulez pour me soumettre à tous vos désirs les plus sadiques”, elle exprime à la fois sa disponibilité totale pour l’homme dominant, et une forme de masochisme dans la recherche de pratiques BDSM “sadiques”.

Une “femelle” recherche un “maître” auquel se soumettre entièrement

Une autre annonce attire notre attention, où la femme en quête de soumission utilise le terme de “femelle” pour se décrire elle-même, assimilant ainsi sa propre position à celle d’un animal soumis aux ordres de son maître.

Elle indique rechercher un “maître expérimenté” et “respectueux“, montrant à la fois le désir de sécurité et de bienveillance dans la relation D/s qu’elle envisage. Le maître devient ici presque une figure paternelle, à laquelle la femelle soumise peut s’en remettre en toute confiance.

Les adjectifs “patient, joueur et direct” décrivent les qualités recherchées chez ce maître dominant, avec toujours cette idée qu’il devra guider progressivement la jeune femme dans sa découverte de la soumission, tout en communiquant clairement sur les limites et les envies de chacun.

Enfin, le verbe “dresser” rappelle l’assimilation de la femme soumise à un animal qu’il s’agirait de dompter et d’entraîner pour qu’il se plie entièrement aux désirs du maître. Cette terminologie traduit un fantasme d’abandon total de sa volonté au profit de l’homme dominant.

Une “très jeune soumise” offre une “totale disposition” à son futur “maître”

Dans une autre annonce, la femme soumise insiste sur sa jeunesse en utilisant l’expression “très jeune soumise”, renforçant l’idée d’innocence et de manque d’expérience, qu’un maître expérimenté pourra combler par un apprentissage guidé de la sexualité BDSM.

Elle évoque une “totale disposition” à l’égard de cette future figure dominatrice, qui aura tout pouvoir sur elle. Là encore, on retrouve ce fantasme d’abandon complet au bon vouloir du partenaire, assimilation de la femme à un objet entièrement offert aux désirs pervers de l’homme dominant.

Le champ lexical employé est révélateur de cette dynamique : elle sera sa “chose” son “jouet“, qu’il pourra “utiliser” et “jeter” à sa guise. La relation dominant/soumis devient presque déshumanisante pour la femme, rabaissée au statut de pur objet sexuel.

Analyse : quête d’abandon, innocence et masochisme

A travers ces diverses annonces, nous constatons des éléments communs dans la manière dont ces femmes soumises fantasment leur relation idéale avec un homme dominant :

  • Le désir de s’abandonner entièrement au bon vouloir du dominant, de devenir son objet sexuel.
  • La recherche de sécurité, de confiance, de bienveillance malgré les pratiques BDSM souvent extrêmes.
  • Une forme d’innocence, de manque d’expérience qu’un maître expérimenté et pédagogue pourra combler par un apprentissage guidé.
  • Un certain masochisme dans la recherche de pratiques toujours plus “sadiques” et “sans limites“.

Ces fantasmes traduisent un désir de se libérer des contraintes de la vie quotidienne, où la femme doit sans cesse faire preuve d’indépendance. La sexualité BDSM et la dynamique D/s offrent l’opportunité d’un lâcher-prise total, d’une parenthèse où elles peuvent s’en remettre à l’autre, homme dominant qui devient tout-puissant.

Bien sûr au-delà du fantasme exprimé brutalement dans ces petites annonces, la réalité est souvent plus nuancée. Une relation BDSM saine et épanouissante suppose un échange constant sur les limites et les envies de chacun, et le respect profond des partenaires.

Contenu mis à jour le 24 février 2024

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